CENI:quel bilan?

ceniLa mission de la commission électorale nationale indépendante, depuis son installation n’a pas été une partie de plaisir. Tout a commencé avec le démarrage des opérations d’enregistrements des électeurs sur les listes électorales. Machines d’enrôlements défectueuses, manque de carburant pour alimenter les groupes électrogènes et bien d’autres problèmes encore. Indignée par cette situation l’opposition va réagir en dénonçant cet état de chose.La ceni comme pour apaiser les tensions, nées suite au démarrage des opérations d’enrôlement, prolonge, dans un premier temps, la date des opérations d’enrôlement puis procède à une opération de suppression des doublons en présence des différents acteurs de la classe politique Togolaise. Après cette étape les choses vont s’accélérer avec le dépôt des candidatures à la ceni. Contrairement à l’opération d’enrôlement l’organe en charge de l’organisation de ces élections va être intransigeant, particulièrement, sur le délai de dépôt de candidature. il n’a pas été question d’entendre quiconque, même si certains candidats de l’opposition en lice pour ces législatives étaient encore en détention.les choses vont se compliquer moins d’une semaine plus tard, lorsque la cour constitutionnelle procède à la validation des candidatures. Au sein du parti au pouvoir tout comme dans certains partis de l’opposition on se réjouit de la décision de la cour. Mais du coté de l’aile dure de l’opposition la réaction est immédiate. Le collectif sauvons le Togo donne une conférence de presse. Conférence au cours de laquelle ; ledit collectif relève des anomalies constater au niveau de la ceni et de la cour constitutionnelle.
En ce qui concerne les anomalies de la ceni, conformément à l’article 227 du code électoral c’est la date du scrutin qui détermine le délai pour le dépôt des candidatures, fixés 35 jours ou plus tard avant la date des élections. Cette date est fixée par décret en conseil des ministres aux termes de l’article 78 du code électoral. Cette disposition n’a par contre pas été respectée selon le CST. IL estime par ailleurs que la cour la constitutionnelle n’est pas compétente pour se prononcer sur la validité des candidatures que dans deux cas. d’abord en cas de refus d’enregistrement des candidatures par la ceni ensuite en cas d’inéligibilité d’un candidat constaté avant l’ouverture de la campagne ou pendant, ceci conformément à l’article 228 du code électorale. Comme pour effectuer ce que leurs détracteurs qualifient de coup de forces ; la ceni et la cour constitutionnelle ne sont pas revenu sur leurs décisions. De contestation en contestation on aboutira à un énième dialogue. Dialogue au cours duquel l’opposition posera encore des conditions. Parmi celles-ci, on peut noter, entre autre la prolongation de la date de dépôt de candidatures, la recomposition et le remembrement de la ceni. Des propositions qui n’ont malheureusement pas été prise en compte .l’opposition à tout de même accepter aller à ces élections dans ces conditions.

Laisser un commentaire